Dans la presse
Nouvel Observateur à l’occasion de l’exposition du 8 au 18 mai 2008
La couleur est le royaume de Laurent Garcin. Parce qu’il sait mettre en lumière ses éclats, ses vibrations, elle devient aussi son alliée. Ses toiles ne disent rien d’autre que cette exubérance, cette vérité de la peinture qui ne peut échapper au regard.
La couleur est le royaume de Laurent Garcin. Parce qu’il sait mettre en lumière ses éclats, ses vibrations, elle devient aussi son alliée. Ses toiles ne disent rien d’autre que cette exubérance, cette vérité de la peinture qui ne peut échapper au regard.
Le soleil de Laurent, Jérôme Garcin – « Théâtre intime »
Ceux qui opposent l’art figuratif à l’art abstrait n’ont jamais vu les toiles de Laurent Garcin.
Ils ne savent pas combien les deux sont aussi complémentaires et indissociables que la vie réelle et la vie rêvée. Dans ses tableaux imaginaires, Laurent représente en effet très exactement la forme du bonheur et le visage de l’espérance. Il décrit ce qui l’habite, où il habite, et que nous ne voyons pas. C’est un pur artiste.
Ses alliées substantielles sont les couleurs. Elles sont brûlantes, vibrantes, vivantes. Elles ont raison des douleurs secrètes. Elles allègent la mémoire trop lourde. Elles opposent à l’hostilité du monde moderne, à l’indifférence de nos époques blasées, une exceptionnelle rage d’exister, un bouleversant désir d’aimer.
Et elles ont besoin, comme d’une complice, de la lumière du jour : je me souviens d’une exposition de Laurent organisée, un jour de printemps, au dernier étage d’un immeuble parisien ; le soleil entrait par toutes les fenêtres ouvertes, il caressait timidement les ocres, les rouges, les oranges, les bleus, et puis il s’installait, comme chez lui, dans tous ces jaunes d’or, paille, citron, moutarde, serin, vangoghiens, et l’on ne savait plus si c’était le soleil qui éclairait les tableaux de Laurent ou les tableaux qui, à cet instant précis, illuminaient le soleil.
Alors, quand il fait nuit dehors, quand le cœur est noir, quand le temps pleure des larmes inutiles, c’est vers les toiles de Laurent, mon frère, le plus rayonnant des silencieux, le plus généreux des solitaires, le plus figuratif des peintres abstraits, que naturellement je me tourne : par son art, tout de gratitude, il remercie la vie du talent qu’elle lui a donné et il nous récompense de la pureté qui nous a été refusée.
Nouvel Observateur du 22/3 au 28/3/07 – à l’occasion de l’exposition de l’Oeil du Huit du 27/3/07
Les oeuvres récentes d’un peintre dont le royaume est celui de ces couleurs qui incendient le regard et de ces formes qui surgissent, miraculeuses et envoûtantes.
Jean-Louis Pradel – L’Evènement du Jeudi
La peinture peut être une fête et Henry Miller en fut le prophète ! Avec une palette digne d’Estève, Laurent Garcin fait tourner les manèges, marie le bleu du ciel au rouge de la passion, les bonheurs d’une cabriole à l’éblouissement d’un sourire.
Comme ressacs sur le sable, les couleurs sur la toile se recouvrent et s’embrassent au gré d’une houe paisible venue du plus secret des émotions.
Sans jamais prendre la pose, loin des modes et du partage du monde entre la figuration et l’abstraction, ce jeune peintre cultive avec soin un jardin secret aux allures d’Eden familier propice aux enchantements.
Nulle-part ailleurs – Martine Colignon – Art et communication
Laurent Garcin fait apparaître, en méandres hasardeux, les continents abstraits de ses conquêtes sur le vague et l’approximatif.
En lames spiralées, les formes s’épousent, s’écartent, satellisées autour d’une matrice primordiale, qui dessine souvent un puits, d’où traits et ombres se transfigurent. C’est la naissance de l’amour et la féerie de la couleur qui enferme les contours, avant de s’introduire au-dedans de la figure.
Ces paysages intérieurs naissent du trait étonnament sûr, formant une écriture sans bornes. A voir absolument